Connaissez-vous la sensation d’aimer un livre avant même de l’avoir commencé ? D’être sûre que vous allez le dévorer, l’adorer, vous en délecter ?
Et bien, c’est exactement le sentiment que j’ai eu en ayant Daisy Jones & The Six entre les mains. Ça a peut-être même commencé avant, à l’instant même où je l’ai vu fleurir un peu partout sur les réseaux. Je n’ai pas le souvenir d’avoir lu des chroniques à son sujet avant, simplement m’imprégner de quelques mots, de l’ambiance qui en ressort par ci par là sur quelques comptes bookstagram. Le tout furtivement, évidemment, pour ne surtout pas me spoiler et garder le maximum de plaisir page après page. Moi la personne qui ne lit jamais plus d’une fois les quatrièmes de couverture, j'étais déjà satisfaite de ce que j'avais pu capter.
Avant même de poser les yeux sur tes premiers mots je savais que tu allais être mon premier coup de cœur de l’année Daisy Jones & The Six, et devines quoi ? Je ne m’étais pas trompée et tu ne m’a pas déçu !
C’est sans doute la plus longue chronique que j’ai postée sur mon compte, j’avais des choses à dire, beaucoup de choses à dire, et surtout je n’avais rien envie d’oublier pour vous donner à vous aussi l’envie de le découvrir. Alors aussitôt la dernière page tournée, et comme souvent, j’ai d’abord fait un brouillon dans les notes de mon téléphone. Un premier jet était posé mais il ne me satisfaisait pas tant que ça, pour moi cela ne lui rendait pas autant hommage que je l’aurais voulu. Et puis c’était trop long et à la fois impossible à raccourcir. Je l’ai donc laissé mûrir, et je me suis dit que ce que je faisais de mieux était d’être (trop) bavarde et authentique, alors c’est ce que j’ai fait. Puis en parler ici, sur le blog, m’a parut évident, quelle entrée en matière, je vous promets je ne ferais pas toujours aussi long ;)
Mais assez parlé de moi, attaquons le sujet !
Dans Daisy Jones & The Six nous sommes en plein dans les années 70, dans la grande décennie du rock, celle où j’aurais aimé naître. Nous rencontrons Daisy, cette jeune femme un peu paumée, accro à la boisson, aux cachets et à la drogue dure. Une jeune femme à la voix singulière et au physique qui ne laisse personne indifferent. Cette jeune femme qui ne rêve que d’enregistrer ses propres chansons avec ses propres textes et ses propres sentiments.
Puis nous rencontrons aussi les Six, ce groupe mené par Billy, qui commence à connaître un petit succès aux Etats-Unis. C’est un groupe en pleine ascension, leurs singles décollent, des concerts s’organisent, … bref des rock star en devenir.
Nous allons être le témoin du début de carrière de Daisy, de l’envol que vont connaître les Six, et surtout de la rencontre entre ces deux artistes, Billy et Daisy. Du choc à la fois musical et humain que cela va créer.
L’autrice à parfaitement mené son histoire, un peu surprise au départ je dois l’avouer, je ne m’attendais pas à cette forme de récit. L’histoire est composée tel un reportage, s’ensuivent des témoignages croisés des membres du groupe, de Billy, de Daisy, de leur famille et amis aussi, de leurs collaborateurs, manager, … C’est un enchaînement de paroles qui vont construire cette histoire et croyez-moi c’est ingénu et grandiosement mené.
Chacun a un point de vue sur les événements qu’ils ont vécu. Parfois divergents bien que parlant de la même soirée ou du même concert, parfois convergents sur des scènes que seul le rock’n’roll peut créer.
Parce qu’il est question de ça aussi dans ce livre, de parler de l’impact que le rock’n’roll a sur l’âme, de l’impact de la célébrité et de tous les excès que cela entraine: des excès d’alcool et de drogues, des excès d’ego aussi, des excès de musique, de sexe et parfois même de sentiments.
Il est très rare que, durant mes lectures, je relève des passages (je n’annote par contre strictement jamais, quel blasphème d’écrire sur un livre), et pourtant, ici, je n’ai pas pu m’en empêcher. Certaines situations et citations me parlaient et je ne pouvais pas les laisser enfermer dans ce livre à tout jamais. J’avais envie de m’en souvenir et de me les répéter de temps en temps, prônant l’amour, la musique et le féminisme. Je ne vais pas vous spoiler l’histoire mais je suis fière de voir des personnages qui s’affirment en tant que Femme dans le monde du rock des années 70. Des femmes qui ne sont pas uniquement des mères ou des épouses, des femmes qui choisissent de privilégier fièrement leur carrière, des femmes qui s’habillent comme elles le souhaitent, sexy pour elles et non pour le regard des hommes, des femmes qui tiennent leur famille d’une main de maître pour leur propre bonheur. Je suis fière que l’autrice ait mis en lumière dans ce texte des femmes fortes.
Vous l’aurez donc compris, Daisy Jones & The Six a été un gros coup de cœur pour moi. Je suis une fan de musique et de concerts alors peut être que cela a joué aussi sur le lien particulier que j’ai créé avec ce livre, mais vraiment je vous le conseille, rien que pour la manière dont il est écrit et pour la richesse de ses personnages, il vaut le détour.
Let’s rock !
Prenez soin de vous,
Amélie
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